Pingeot Mazarine : Le cimetière de poupées
Le cimetière des poupées
Une femme écrit à son mari depuis sa cellule. Elle relate sa jeunesse sous le joug de sa mère, puis sa vie de couple avec un homme dominateur, ainsi que son amour pour ses deux fils.
Un livre déprimant, qui tire en longueur. La folie de cette femme, que l’on peut comprendre en un sens, m’a dérangée. Ce qu’elle a dû subir ne justifie pas son acte à mes yeux. Elle se porte en victime au fil des pages ce qui devient vite rasoir.
Parfois, tu me remerciais, et mon cœur se brisait, trop étroit pour la reconnaissance, tu me remerciais d’un dîner réussi, de l’éducation de tes enfants, d’être là. Souvent, c’était après une promotion ou une réussite professionnelles. Mais je n’étais déjà plus habituée aux compliments et, égoïste encore, je ne savais pas les recevoir. Je te reprenais, t’empêchais d’en dire plus, j’avais honte que tu puisses me remercier de ce qui t’était dû, de ce que je ne faisais que par devoir, non par talent.
Reçu d’Améthyste suite à la tombola de juillet 2012 grâce à ma réponse farfelue donnée pour l’énigme lançée par Zen2zen62.